Mythes et réalités
Vérifiez vos connaissances en complétant ce court questionnaire.
Les filles et les femmes qui sont agressées sexuellement « l’ont bien cherché » par la façon dont elles s’habillent ou par leur comportement.
Mythe ou
Réalité
La réalité
Les filles et les femmes ne cherchent pas à se faire agresser et ne sont pas responsables de l’agression subie, peu importe ses vêtements, où elle se trouvait, ce qu’elle faisait, quelle relation elle avait avec l’agresseur. Le seul responsable est l’agresseur, car c’est lui qui décide de poser cet acte de violence.
Plusieurs femmes mentent lorsqu’elles affirment être agressées sexuellement, elles cherchent de l’attention ou de l’argent.
Mythe ou
RéalitéLa réalitéFaire croire que les femmes mentent est une stratégie pour culpabiliser les femmes et maintenir les survivantes dans le silence. La plupart des femmes ne portent pas plainte car elles ont peur de l’agresseur ou parce qu’elles n’ont pas confiance en le système judicaire. Ce préjugé encourage la société à ne pas croire les survivantes qui dévoilent.
Porter plainte demande beaucoup de temps et de courage et suscite de nombreuses émotions. C’est un processus long et pénible qui maintient la victime dans l’événement traumatisant. Personne ne dévoile de tels gestes pour le plaisir. La vérité est que la plupart du temps c’est l’agresseur qui ment et manipule la situation. Lorsque les personnes accusées sont déclarées « non-coupable », cela ne veut pas dire qu’elles ne sont pas coupables, mais bien qu’il n’y ait pas de preuve hors de tout doute raisonnable que la personne accusée a agressé la victime.
Pour mieux comprendre, on vous invite à visionner "Mythe ou réalité : les fausses dénonciations", créé par le Y des femmes de Montréal. Les agresseurs ont des envies sexuelles incontrôlables.
Mythe ou
Réalité
La réalité
L’agression sexuelle n’a rien à voir avec l’intimité sexuel, c’est un acte de pouvoir et de contrôle. Tout le monde peut contrôler ses envies sexuelles. L’agression sexuelle est souvent préméditée. L’agresseur a une intention cachée et s’organise pour arriver à ses fins. Pour y parvenir, il peut manipuler, faire du chantage, culpabiliser la victime, ou utiliser la violence physique.
La réalité
85% du temps les agresseurs sont des proches des victimes. La plupart du temps, les agresseurs se servent de leur relation de confiance ou d’autorité avec la victime, ils peuvent user de manipulation, de menaces ou de chantage. Commettre de la violence sexuelle s’agit d’une prise de pouvoir et non d’une perte de contrôle. Quand, on insinue que les agresseurs sont malades, on les déresponsabilise de leurs actes criminels.
Si la victime a eu des sensations physiques / réactions physiologiques durant l’agression, cela signifie qu’elle a aimé ça.
Mythe ou
Réalité
La réalité
Le fait de ressentir des sensations physiques/ des réactions physiologiques ne veut aucunement dire que la victime était consentante ou qu’elle a apprécié ce qui lui est arrivé. Lorsque le corps est stimulé, il est entièrement normal qu’une réaction soit déclenchée, qu’elle soit désirée ou non. Il s’agit d’un mécanisme purement physiologique : stimulation = réaction. Ainsi, la tête et le cœur peuvent crier « non », détester ce qui est en train de se produire, tandis que le corps réagit malgré tout. Ceci peut créer un grand sentiment de culpabilité et de confusion chez les victimes qui comprennent difficilement ce qui leur arrive.
Si une victime ne dit pas clairement « non », cela signifie qu’elle est consentante.
Mythe ou
RéalitéLa réalitéConsentir à une activité sexuelle c’est accepter de son plein gré, sans contrainte ni menace, de participer une activité sexuelle en question. La loi exige qu'une personne prenne toutes les mesures raisonnables pour s'assurer du consentement de son ou de sa partenaire tout au long de l’activité sexuelle. La personne peut à tout moment arrêter ou refuser un acte sexuel. Par exemple, ce n’est pas parce qu’elle a accepté une activité sexuelle, qu’elle veut la continuer ou même en faire une autre.
Voici 3 éléments importants concernant le consentement
La notion de libre choix :
Un choix personnel, non manipulé
La capacité L’état de la personne - médicaments, santé
Le consentement est de s’assurer du oui et que les oui sont bien réels!
- Je peux changer d’idée ou arrêter quand je veux;
- Je comprends très bien et j’ai tous les éléments pour prendre une décision éclairée;
- Je veux réellement et j’ai hâte;
- Je me sens libre, en sécurité et respectée;
Certains types de femmes ne se font jamais agresser.
Mythe ou
Réalité
La réalité
Toute personne peut être victime d’agression sexuelle, peu importe son âge, son sexe, son origine ethnique, sa classe sociale, son appartenance religieuse ou son orientation sexuelle. Cependant, certains groupes de personnes sont plus à risque d’être victimes, dû aux différents systèmes d’oppression et à l’intersectionnalité de ceux-ci. Ainsi, les femmes, les personnes de la communauté LGBTQ+, les femmes autochtones, les femmes handicapées, les femmes racisées ou immigrantes, les travailleuses du sexe, les femmes itinérantes, les femmes en situation défavorisée, les femmes âgées et les enfants sont davantage à risque d’être victimes de violences sexuelles.